mardi 15 octobre 2013

Bêtise




Bêtise




Aujourd'hui il ne reste plus de sang dans mes veines,

Que de l'eau trop liquide, transparente, toujours de l'eau,

Une grosse connerie vous direz, mais bien malsaine,

Le pire c'est que ça n'a aucun sens, c'est tellement idiot,

S'il te plaît, emmène-moi avec toi douce mélancolie,

Prends- moi par la main et vers ce tout autre paradis,

Cet endroit lointain que tu connais, que je connais,

Tu reparles de celle qui jadis gagnait, triomphait,

Maintenant je n'ai même plus la force de boire,

Je me lève le soir venu avec la soif des larmes,

C'est absurde que ça en devient presque illusoire,

Tu te fermes en bloc, n'imagine pas comment je rame,

De mon côté je passe la journée à me boucher les oreilles,

Ainsi mes lèvres se sont piquées, comme la veille,

Par toutes les syllabes malsaines qui s'y cognent

Qui ne sortent pas, mais la journée n'est pas close,

Est-ce le sommeil qui m'emporte ou autre chose ?

J'ai peur de m'endormir mais ne veux pas t' écouter,

J'ai le don d'écrire mais toi des déclamations poignantes,

Verre brisé, pieds nus sur des roses, tout cela me hante

Seul mon pouls me rappelle de temps en temps à l'ordre,

M'abandonne la fille joyeuse, la seule qui était forte

De toute façon nous savons que c'est toi qui fait la loi,

C'est toi qui fait pleurer, c'est toi qui fait rire, c'est toi le roi,

Avec ton épée de Damoclès c'est toi aussi qui fait souffrir,

Dès que tu hurles, tout mon corps ne fait que se raidir,

Qu'elle mouche t'as piqué ? Pourquoi me sens-je détestée ?

Pourquoi j'ai envie de rugir comme jamais je ne l'ai fait ?

Pour calmer ma douleur, tu n'as jamais cherché la clé,

Et pourtant depuis longtemps, elle a été sous ton nez,

J'ai tellement envie de hurler que mon cœur va s'arrêter,

Il va être bientôt trop tard pour éviter de sombrer,

Et ma douleur, c'est vous tous qui avez su la nourrir,

Sans comprendre qu'elle commençait à me détruire,.

La douleur morale l'emporte ainsi sur la physique,

Une blessure, une déchirure, mélancolie cynique.

On dit que nous sommes prédestinés à vivre ces situations,

Si tu veux la vérité, j'en connais pas vraiment la raison,

Mais tu aurais au moins pu en chercher la guérison,

Pour moi, c'est si simple, je veux que nous en finissions !

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