dimanche 15 décembre 2013

Bataille d' humeurs




Bataille d'humeurs



Chez moi bataille d'humeurs et humeurs noires,

Commence alors un combat qui n'est pas oratoire,

S'invite cette rage malsaine qui a choisit le fleuret,

La haine l'accompagne, je les hais, je les hais !

J'essaie de me contenir, mais suis hors de moi,

Vous me regardez de haut, ne me respectez pas,

Vous qui bafouez toujours vos fondamentaux,

Ne rêvez que de m'enfoncer un poignard dans le dos,

Je me met en garde mais vous passer votre chemin,

Avant de disparaître, vous me regardez d'un air hautain,

Pas d'attaque aujourd'hui mais peut-être demain,

Vous reviendrez lorsque je me serai remise en main,

La joie vient à mes côtés, je n'ai pas à marcher à reculons,

Elle est une autre amitié dans mon maigre panthéon,

Mais cependant elle déserte lorsque la tristesse,

Arrive et rien que son regard foudroyant me pèse,

Sur le cœur qu'elle cherche à détruire de son épée,

Elle ne m'agresse pas, j'attends qu'elle bouge un pied,

Épée de Damoclès ainsi qu'à double tranchant,

Je veille chaque mouvement elle salue maintenant,

Elle fond sur moi et frôle mon buste qu'un coup droit,

Je ne peux esquiver, mon bras n'est pas assez adroit,

Il n'y a que mon épaule qui a été touchée, par chance,

Offusquée, elle s'en va mais je conserve ma méfiance,

La solitude me fait redouter la pire des trahisons,

Je suis seule, apparemment aucun trouble à l'horizon,

Aucune autre présence, l'amour n'a pas fait son apparition,

Pour l’instant je m'en moque et fait tout tourner en dérision,

La reconnaissance me regarde de loin avec candeur,

Elle n'est jamais pernicieuse, m' enveloppe de sa chaleur,

L’indifférence armée d'un sabre envahi l'espace,

Je bas en retraite redoutant une autre impasse,

Comme une flèche redoutable tu vas de l'avant,

Impossible d'anticiper ton prochain mouvement,

Assaut infernal et ton acharnement qui redouble,

Face à cet affront je ne suis plus moi, je me dédouble,

Par rafales tu te défends autant que je m'écarte,

Tu calcules derrière ton masque, ne fais rien à la hâte,

Ton empathie toujours tapie dans ce cœur de pierre,

Mais j'ai appris à me dépasser et ne pas perde mes repères,

Une autre offensive, ce n'est pas moi que tu tuera,

Ainsi ma parade te trouble, tu ne t'y attendais pas,

Je contre-attaque, dans un ultime élan contestataire,

Ma seule force est celle qui me fait remuer ciel et terre,

Te voilà surprise, une fente et tu te détournes,

Mais tu te remets et à la bataille tu retournes,

Je n'abandonne pas pour autant, et tu le sais,

Toi et ton intolérance souriez à moitié,

Des esquives, des parades, des attaques,

Aucune gagnante, tu ne fais aucune remarque,

Puis vient ce salut furtif qui passe inaperçu,

Je sais que tu reviendra par un coup du sort imprévu,

Je ne garde pas la tête trop haute, étant prudente,

Il ne manquerai plus que ça, que je me mente,

J'essaye d'oublier tous les combats intérieurs que je mène,

Je dois m'en arrêter là, voilà la douleur qui se ramène.

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