Des
fourmi qui zigzaguent sur le carrelage du bureau,
Quelques
chaises dépareillées, oui, y'en a marre du boulot,
Depuis
des semaines, nuits blanches et du café dans nos veines,
Et
nous rentrons chez nous dès que la nuit deviens ébène,
Dur
de partir d'un point A et d' arriver au point B,
Des
têtes à claques, on ne choisi jamais la facilité,
Longs
bains dans la baignoire et des tic tac dans le remous
Nous
vivons dans un état second mais ça reste entre nous,
J'ai
mis mes bottes noires et toi ton blouson en cuir,
À
ce moment là, plus personne pourrais nous nuire,
Tout
deux sommes partis dans le froid et dans la nuit,
Écouter
sous le clocher les douze coups de minuit,
Wo,
wie, was, warum, wohin gehen wir ?, tu récitais,
La
fureur de vivre, la fureur de fuir et d'oublier,
Où ?
Comment ? Quoi ? Pourquoi ? Où allons nous ?, tu
demandais,
Qui
sommes nous ?Je ne te répondrais certainement jamais,
Nous
nous cachions en entendant arriver une voiture,
C'était
mardi soir, sous la neige pas une once de verdure,
Le
froid nous paralysait, les étoiles nous les suivions,
Fini
le temps où nous ne vivions que des concessions,
Nous
n'avons plus rien à dire, cette fois nous voyagerons,
Ne
reviendrons en arrière ne demanderons pas pardon,
Nous
avons été nourris trop longtemps d'incertitudes,
Nous
choisirons le dénouement, prendrons de l'altitude,
Dehors
la neige n'avait creusé que des sillons,
Plus
personne dans les rues, rien que nous, comme deux cons,
Étrange
paysage, des parkings illuminés,
Des
chats dans les poubelles, les ordures délaissées,
Wo,
wie, was, warum, wohin gehen wir ?, tu récitais,
La
fureur de vivre, la fureur de fuir et d'oublier,
Où ?
Comment ? Quoi ? Pourquoi ? Où allons nous ?, tu
demandais,
Qui
sommes nous ?Je ne te répondrais certainement jamais,
Nous
sommes allés dans un de ses bars qui ont l'air oubliés,
Il
était dans le centre mais du monde il semblait coupé,
Il
y avait des types qui avaient le cœur sur le comptoir,
Avaient
l'air perdus et se noyaient dans la chaise du bar,
Comme
si dans leur verres bien remplis leur vie ils pouvaient voir,
Dans
l'alcool finalement ils pensaient taire tous leurs déboires,
Nous
avons décidé de partir pour l'Allemagne, Berlin,
Nous
sommes partis vers la gare pour rejoindre la ville en train,
Nous
vivrons de la ville qui a nourris nos parents,
Nous
ferons beaucoup de vélo ou irons en marchant,
Balades
près des lacs, des photos pour les albums,
Cafés
au lait près du Pergamon Museum,
Wo,
wie, was, warum, wohin gehen wir ?, tu récitais,
La
fureur de vivre, la fureur de fuir et d'oublier,
Où ?
Comment ? Quoi ? Pourquoi ? Où allons nous ?, tu
demandais,
Qui
sommes nous ?Je ne te répondrais certainement jamais,
Nous
nous endormions en regardant les toits empoudrés,
Cette
blancheur qui étouffait les orages de la journée,
Sous
l'ombre d'un long marronnier nous attendrons le printemps,
Nous
parlerons pendant des heures de nous, de nos tourments,
Laisserons
de côté notre vie composée de trash,
Pour
un temps pas plus d'embrouilles, plus d'insultes et plus de clashs,
Alors
nous glanderons et verrons passer les voitures,
Nous
verrons pousser les bourgeons, des boutons de verdure,
Wo,
wie, was, warum, wohin gehen wir ?, tu récitais,
La
fureur de vivre, la fureur de fuir et d'oublier,
Où ?
Comment ? Quoi ? Pourquoi ? Où allons nous ?, tu
demandais,
Qui
sommes nous ? La réponse enfin tu pourras la trouver
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