lundi 2 juin 2014

Common folks





Common folks




Maintenant que tu dors paisiblement à poings fermés,


Que cette situation est devenue une poudrière,


Que l'aube devient blanchâtre derrière la verrière,


J'observe le paysage tremblante et déroutée,


C'est un coup de foudre ombrageux qui menaçait le soleil,


Il faut dire que nous sommes tous l'étranger de quelqu'un,


Les amis qui ont su nous reconnaître, y'en a eu certains,


Dors encore, dors toujours pendant que je veille,


On a pas toujours accepté notre nature mais on a fait avec,


Mais tu sais, des mains écorchées ne peuvent plus caresser,


C'est l'échec au passé et au présent, toujours l'échec,


Mais comme on l'avait dit pas une larme, pas un regret,


On avait peur de la haine et on haïssait la peur,


Qui rendait nos mains moites et engourdissait nos coeurs,


Parceque nos vies passent aussi vite qu'une nuit sans rêves,


Et nous sommes réduits à tâtonner dans l'obscurité,


Perdus dans les brumes marécageuses de l'altérité,


Le myosotis fané voit le temps qui prend sa relève,


Dans le vieux jardin les effluves du chevreffeuille en fleur,


Attirent les abeilles aux frêles ailes qui dansent et tournouient,


Un tout nouveau monde se réveille de si bonne heure,


Sur l'océan les mouettes élancées semblent feindre un tournois,









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