jeudi 12 septembre 2013

À V.




À V.







Tu as gravé tant de fois sur ton cœur en lettres de feu,

Ces quelques lettres qui te faisaient regarder vers les cieux.

Faut dire que tu as perdu tous tes repères,

Et c' n'était pas à cause d'un amour de frères.

Depuis tu te détruis comme une falaise,

À bout d'usure, à bout de froid,

Mais maintenant soit balèze, rit à ton aise.

Oublie-le et pense un peu à toi.

Il est vrai que depuis longtemps tu dérives,

Comme un marin perdu, de Toulon jusqu'à Brive,

L'amour est difficile, faut souvent faire des amorces,

Faut savoir déchiffrer, c'est comme le code morse,

Le corps humain est comme une grande armoire,

Ça dépend des gens, mais y'a plein de tiroirs,

Notre petit cœur capricieux est l'un des piliers

Manque plus qu' tu le ranges dans un autre casier,

J'suis pas une spécialiste mais tu peux me croire,

Maintenant, faudra apprendre à cumuler les déboires,

Cupidon est un teigneux, c'est l'ironie du sort,

Le destin est capricieux, l'injustice est en plein essor.
 
T'es pas la seule qui a grave la trouille,

Qui a chaque fois qui tu le voit, tu bafouilles,

Mais un jour Cupidon redressera sa flèche,

Peut-être en Autriche ou un soir à Marrakech,

Un jour, t'inquiètes, tu ramassera les débris

Les fêlures profondes tu sais, ça se remplit,

Tu verra ton cœur de nouveau va se rouvrir,

Et la douleur ne sera plus qu'un mauvais souvenir.

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