Ludwig
Aimé de son
peuple, il devint la bête noire,
Et
aujourd'hui presque un phénomène de foire.
Le fou pour
certains, le passionné pour d'autres,
Notre
intention est de le comprendre, est-ce la vôtre?
Il décida
dès son jeune âge de rendre vrais ses rêves,
Avec eux,
d'ailleurs, il n'a jamais fait de trêve.
Dès qu'il a
pu, il les a toujours servi avec fièvre,
Jamais aucune
de ses illusions n'en fut brève.
Sa vie
c'étaient les dieux grecs, Homère,Versailles,
Une vie
brillante comme les perles de rocaille,
Sans hésiter
il a fait d'elle un monde de couleurs
Sans jamais
écouter que la voix de son cœur
Sur le siège
d'opéra, sa main qui tremble
Ses sanglots
dans la voix, les larmes l'étranglent,
Ce
maître de la musique qu'il admire,
Cet homme qui
symbolise pour lui l'Avenir
Lui
en fera voir voir de toutes les
couleurs,
Il profite de
son argent, de son ardeur,
Mais il ferme
les yeux, ses personnages consolent ses douleurs,
C'est pour ça
qu'il le garde à ses côtés, sans aucune rancœur,
Il a
convertit avec goût la sève en ambre,
Mais sous la
main de l'état son dos se cambre,
Il essaye de
résister, ne veut surtout pas fléchir,
Les obstacles
ils les écarte, ne veut plus y réfléchir,
Son nom
était Ludwig, c'était d'autres qui le faisaient rêver,
Avec
Achille et Lohengrinn il demandait à s'envoler.
Bien haut
dans ses montagnes, le vent de liberté,
Souffle
dans ses cheveux, brume de ses secrets
Avec sa
cousine, la montagne il regardait
Et comme elle
au mat d'Ulysse il rêvait de s'attacher,
Elle la
Mouette libre des Océans furieux,
Lui l'Aigle
royal privé de ses Cieux
Ce mariage
avec la sœur de sa confidente, quelle belle image !
Il
refuse cet attachement, le repousse comme un mirage
Tant
pis pour ta complice, plus jamais d'imposture
Dès ce
moment, avec les tiens c'est la déchirure
Le peuple
attendait tant de toi, cet enfant roi qui rayonnait,
Cette beauté
froide par moments, cette taille qui imposait...
Ton nom
était Ludwig, c'était d'autres qui te faisaient rêver,
Avec
Achille et Lohengrinn tu demandais à t'envoler.
Bien haut
dans tes montagnes, le vent de liberté,
Souffle
dans tes cheveux, brume de tes secrets
Tous les
châteaux que tu as fait bâtir,
Ce sont eux
qui ont forgé ton souvenir,
Tes
ouvriers supportaient le poids de ton zèle,
Et
sur toi pesait trop lourd le poids de tes ailes.
Tes ailes de
cygne, qui t'ont étés volées,
Sans tes
plumes arrachées tu ne peut t'échapper,
Tu ne pleures
pas, tu refuses de te lamenter
Quelque part
dans tes songes tu t'es déjà réfugié
Les légendes
pour survivre à un monde trop pieux,
Où les rêves
stagnent, voilà ton monde marécageux,
Ta Bavière,
hameau de paix, de tranquillité,
Devins
ensuite la forêt d'une bête traquée,
Mais tu ne
vois pas le piège qu'on va te tendre,
Et il sera
bientôt trop tard pour t'en défendre,
Ton nom
était Ludwig, c'était d'autres qui te faisaient rêver,
Avec
Achille et Lohengrinn tu demandais à t'envoler.
Bien haut
dans tes montagnes, le vent de liberté,
Souffle
dans tes cheveux, brume de tes secrets
Un coup de
poignard, une lame damnée,
Ou peut-être
une balle, peu importe : tu es trompé
Avec toi,
dans les eaux tu emportes ton meurtrier.
Jouant
perfidie et cruauté, à la mort il t'a mené
Pourquoi
suivre encore ces hommes au cœur de pierre ?
Dans l'eau un
visage souri, ta jeunesse et Wagner,
Au loin, vers
le lac un chant de pèlerins retenti,
Touché,
atteint, écorché vif tu le suis sans un cri.
Ton cœur
troublé se tourne encore une fois vers Sissi,
Sans l'avoir
jamais aimée, combien tu l'as chérie !
Dans tes
légendes, elle t'a toujours accompagné,
À présent
c'est toi qui va les constituer.
Ton âme
s'échappe de l'onde, bien haut dans l'éther
Du haut de
tes cimes tu dis adieu à ta Bavière
Ton nom
était Ludwig, c'était d'autres qui te faisaient rêver,
Avec
Achille et Lohengrinn, aux cieux tu t'es envolé
Bien haut
dans tes montagnes, le vent de liberté,
Souffle
dans tes cheveux, brume de l'Éternité.
"Tes ouvriers supportaient le poids de ton zèle
RépondreSupprimerEt sur toi pesait trop lourd le poids de tes ailes"
J'adore!!! C'est super joli! et le refrain est super bien écrit, le rythme aussi est léger et régulier. C'est simple et poétique, comme ton autre slam "Je me traîne"
Je vais me renseigner sur cet homme qui semble te fasciner!
Et continue! Vivement votre mise en musique!
Merci! C'est Atacama qui va être contente! Oui Louis 2 nous a fascinées toutes les deux pour sa liberté complétement assumée et son avance sur son temps même si tout n'étais pas "brillant comme les pierres de rocaille"
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