Aujourd'hui même, les
femmes ont perdu de leur liberté,
Aujourd'hui les femmes
espagnoles ne peuvent plus avorter,
Que dire à celles qui
sont nées dans cette nouvelle démocratie,
Avec celles qui connurent
la dictature dans la rue elle sont unies,
En tant que femme qu'aucun
politicien ne touche à mon intimité,
Et qu'on cesse de faire de
la politique en se basant sur des clichés,
Une vision de la femme
douteuse, ils parlent de notre dignité,
Comme des poupées de
porcelaine qui ne doivent point broncher,
Piétinez nos corps !
Traitez-nous d'irresponsables ! De criminelles !
Votre discours à la noix
nous le jetons direct à la poubelle !
Allez ! Régressons
de dizaines d'années ! Repartons avorter à l'étranger,
Les cliniques de Londres
ne seront dispo' que pour les plus fortunées,
Les autres resterons là
avec cette muselière hargneusement imposée,
Les tabous du franquisme
revenons-en, empêchant toute avancée,
Cette décision
jusqu'alors légale, maintenant vouée à la clandestinité.
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