Nocturne
Cet aspect blanc qui étale
son auréole,
Domine les ombres et
connaît son rôle,
Sombres turbulences,
enivrantes ténèbres,
Le crime qu'elles
enveloppent sera célèbre,
Au loin se deviennent les
hautes cippes,
Elles seules à la clarté
elles s’agrippent,
Elles se découpent entres
les cyprès,
Aucun animal s'en approche
de si près,
Dans la rivière, les
poissons lunatiques,
Réverbèrent leur clarté
polyfacétique,
Une source de vie, celle
qui coule, cette eau,
La lumière diffuse
accompagne les corbeaux,
Des oiseaux de malheur qui
vacillent dans les ronces,
De leur ailes et leur cris
la douleur ils annoncent,
Dans la clairière ses
yeux deviennent nacre,
La pâleur grise lui rend
alors un ultime sacre,
Son teint se transforme en
éclatante ivoire,
Les mains qui tâtent le
cou ont fait leur devoir,
Les yeux de l'assassin
devinrent des opales,
Alors qu'au loin un cerf
exprime un long râle.
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