C'est le froid et le vent
qu'elle a bravé et,
De ses épines elle perce
la neige perlée,
Cette fleur qui embellit
les horizons,
Aux confins déplorables
dénués de raison,
Rose de janvier défie les
palais gelés,
Panse les morsures des
orties envenimées,
Oublie les vipères qui
sévissent dans la région,
À l'aube du printemps qui
mettra fin aux tensions,
Loin de flétrir sa tige
restera haute,
À l’abri des pucerons
qui cachent leurs fautes,
Et qui ne cherchent qu'à
se mettre à ses trousses,
Au fond du jardin, sur ce
coussin de mousse,
Elle a fait des choses qui
couronnent l'addition,
Elle a offert le monde à
ses bougeons.
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