mardi 20 mai 2014

Un 17 mai...

Atacama et Folka contre l'homophobie:

Un 17 mai...

Des “lui” et des “elle” méprisants, c'est l'homophobie,
Quand on se mêle de l'amour des autres et de leurs vies,
Est-ce si difficile d'accepter deux êtres égaux ?
Qui que tu sois ou qu'ils soient, dis-moi, pourquoi tous ces mots ?
Mais cependant notre monde tourne et en oublie certains,
Les voue à un parcours incertain, tourne la roue du destin,
Sacha ne peut qu’arpenter les rues de Moscou,
Il fait ça pour ne plus être roué de coups,
Avec son copain ils se cachent depuis toujours,
Ne pouvant que cacher leur amour au grand jour,

Ils s'appellent Paul ou Marie
Ils se nomment Pauline et Maël
On dit ici que la liberté a des ailes
On chante cette légèreté dans Paris.
Ils y croyaient, enfin au début
Quand encore ils se découvraient
Ils pensaient à l'air libre avancer
Pouvoir mettre comme les autres leur cœur à nu.
La réalité est autre dans Paname
Qui n'est désormais plus qu' illusion
Paname qui se défend corps et âme
De ce qu'ils appellent nouvelle passion.
De nouveau, rien n'a pourtant été inventé
L'amour existe, et rien ne peux changer
Lorsqu'à tout rompre deux cœurs battent
À rompre en pièces ces maudits automates.
Je t'aime Paul, lui a dit Maël
Je t'aime Pauline, lui a dit Marie
Pourquoi voulez-vous coupez les ailes
À ces amours qui vivent dans Paris ?

En Ouganda, Raf voit couler le sang de son amant,
Une chasse à l'homme est lancée, il n'avait que dix-sept ans,
Car la haine et la violence déferlent sur son pays,
Une traînée de poudre qui prend feu entre les cris,
Dont certains entendent parler et dont d'autres ferment les yeux,
Alors pour que tout cela cesse, Raf veut faire un vœux,
Que sous chaque méridien la tolérance puisse régner,
Q'un mot soit enfin accepté : l'homosexualité,

À Madrid, Juan prépare la Gay Pride de cet été,
Depuis longtemps il rêve de ces festivités,
Où il pourra enfin brandir l'arc-en-ciel,
Pour un jour ne plus avoir peur de lui, d'elle,
Sans avoir honte de vouloir être une fille,
Pour une fois, rien ne pourra partir en vrille,
Il dansera entre tous ces gens qui s'embrassent,
Entre les banderoles et les cris de joie,
Qui assument leur sexualité et dansent,
Car ce jour là, on les verra pour une fois,
Alors laissez derrière vous les dogmes pernicieux,
Qui réduisent l'homme à un aveuglement capricieux!

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