Un
17 mai...
Des “lui” et des
“elle” méprisants, c'est l'homophobie,
Quand on se mêle de
l'amour des autres et de leurs vies,
Est-ce si difficile
d'accepter deux êtres égaux ?
Qui que tu sois ou qu'ils
soient, dis-moi, pourquoi tous ces mots ?
Mais cependant notre monde
tourne et en oublie certains,
Les voue à un parcours
incertain, tourne la roue du destin,
Sacha ne peut qu’arpenter
les rues de Moscou,
Il fait ça pour ne plus
être roué de coups,
Avec son copain ils se
cachent depuis toujours,
Ne pouvant que cacher leur
amour au grand jour,
Ils s'appellent
Paul ou Marie
Ils se nomment Pauline et Maël
On dit ici que la liberté a des ailes
On chante cette légèreté dans Paris.
Ils y croyaient, enfin au début
Quand encore ils se découvraient
Ils pensaient à l'air libre avancer
Pouvoir mettre comme les autres leur cœur à nu.
La réalité est autre dans Paname
Qui n'est désormais plus qu' illusion
Paname qui se défend corps et âme
De ce qu'ils appellent nouvelle passion.
De nouveau, rien n'a pourtant été inventé
L'amour existe, et rien ne peux changer
Lorsqu'à tout rompre deux cœurs battent
À rompre en pièces ces maudits automates.
Je t'aime Paul, lui a dit Maël
Je t'aime Pauline, lui a dit Marie
Pourquoi voulez-vous coupez les ailes
À ces amours qui vivent dans Paris ?
Ils se nomment Pauline et Maël
On dit ici que la liberté a des ailes
On chante cette légèreté dans Paris.
Ils y croyaient, enfin au début
Quand encore ils se découvraient
Ils pensaient à l'air libre avancer
Pouvoir mettre comme les autres leur cœur à nu.
La réalité est autre dans Paname
Qui n'est désormais plus qu' illusion
Paname qui se défend corps et âme
De ce qu'ils appellent nouvelle passion.
De nouveau, rien n'a pourtant été inventé
L'amour existe, et rien ne peux changer
Lorsqu'à tout rompre deux cœurs battent
À rompre en pièces ces maudits automates.
Je t'aime Paul, lui a dit Maël
Je t'aime Pauline, lui a dit Marie
Pourquoi voulez-vous coupez les ailes
À ces amours qui vivent dans Paris ?
En Ouganda, Raf voit
couler le sang de son amant,
Une chasse à l'homme est
lancée, il n'avait que dix-sept ans,
Car la haine et la
violence déferlent sur son pays,
Une traînée de poudre
qui prend feu entre les cris,
Dont certains entendent
parler et dont d'autres ferment les yeux,
Alors pour que tout cela
cesse, Raf veut faire un vœux,
Que sous chaque méridien
la tolérance puisse régner,
Q'un mot soit enfin
accepté : l'homosexualité,
À Madrid, Juan prépare
la Gay Pride de cet été,
Depuis longtemps il rêve
de ces festivités,
Où il pourra enfin
brandir l'arc-en-ciel,
Pour un jour ne plus avoir
peur de lui, d'elle,
Sans avoir honte de
vouloir être une fille,
Pour une fois, rien ne
pourra partir en vrille,
Il dansera entre tous ces
gens qui s'embrassent,
Entre les banderoles et
les cris de joie,
Qui assument leur
sexualité et dansent,
Car ce jour là, on les
verra pour une fois,
Alors laissez derrière
vous les dogmes pernicieux,
Qui réduisent l'homme à
un aveuglement capricieux!
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